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Lorigine de la course camarguaise date de
1402, où une course avait été donnée en lhonneur du Comte de Provence.
Vers la fin du 19 e siècle, ces courses sont jugées trop violentes, elles deviennent
alors un jeu moins cruel où lhomme seul joue avec le taureau : on fixe les
attributs sur les cornes du taureau qui seront enlevés par les amateurs.
Ensuite, on a fixé une cocarde sur les cornes du taureau , et des primes seront
attribuées au raseteur qui réussira à décrocher lattribut : cest la course
libre.
Six taureaux vont se succéder, chacun courant 1/4 dheure.
Le début de la course est annoncé par une longue sonnerie de trompette, le taureau sort
alors du toril. Une 2e sonnerie retentit qui invite les raseteurs à provoquer le taureau.
Cest alors que les spectateurs pourront apprécier des actions telles que les rasets
ou les coups de barrière.
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Un raset |
Un coup de barrière |
Une fois les 15 minutes écoulées, une 3ème
sonnerie indique le retour du taureau au toril. S il refuse de rentrer, on fait
sortir le simbeù qui le guidera jusquau toril. Dans le cas où le taureau ne le
suit pas, un gardian vient le menacer avec le fer (le trident).
Un manadier est également chargé de leur couper un morceau doreille sur le même
modèle que ses congénères. Les veaux marqués au fer rouge sont âgés dun
an, on les appelle les anoubles.
Les arènes de Salin de Giraud en 1950 * |
* collection photos Mr CASTELLANI François et Mr Pascal BOIS